Cela fait déjà 61 ans que les Accords d’Évian proclamant le cessez-le-feu un certain 19 mars 1962 ont été signés.
Depuis, les Accords d’Évian ont toujours alimentés des polémiques des deux côtés de la Méditerranée. Certaines parties sont même allées jusqu’à exiger « l’annulation » pure et dure de ces accords.
En effet, dans sa lettre soumise au Conseil d’État français, l’association estime que les signataires algériens de l’accord étaient « incompétents ». Ces signataires, affirment encore l’association, avaient été trompés de bonne foi, car ils ne connaissaient pas les conséquences des expériences nucléaires, chimiques et bactériologiques menées par la France, ainsi que de l’existence d’une annexe secrète autorisant la France à maintenir quatre centres de dépistage dans le désert pendant 5 ans.
Pas que ça. Dans sa missive, l’association a mis en exergue les atteintes à la santé publique et à l’environnement causées par les essais nucléaires autorisés par l’accord, ainsi que la violation de la convention de Genève et des principes de respect des droits de l’Homme. Un peu plus loin, ladite association mentionne dans sa lettre que l’accord avait pour objectif d’exonérer les autorités françaises de leur responsabilité dans les actes commis en Algérie avant et après l’indépendance du pays.
Cependant, la demande formulée par l’Association, ne trouvera pas d’échos favorables auprès du Conseil d’État français. Celle-ci a été en effet rejetée sans détour.