À l’aéroport d’Annaba, une passagère a été interceptée avec 23.000 € dissimulés sur elle. Les Douanes algériennes intensifient leur lutte contre les transferts illégaux de devises. Voici les détails qui font scandale.
23.000 € cachés sur le corps à Annaba : un vol vers la Turquie avorté à la dernière minute
Une scène digne d’un thriller a eu lieu à l’aéroport d’Annaba, en Algérie. Une passagère prête à embarquer pour Istanbul a été stoppée net par les douaniers. Motif ? Elle transportait illégalement 23.000 € en espèces, soigneusement dissimulés sur son corps.
C’est à l’issue d’une fouille corporelle minutieuse, déclenchée par un soupçon, que le pot aux roses a été découvert. Les billets – des coupures de 50, 100 et 200 € – étaient bien cachés. Mais pas assez pour échapper aux douaniers aguerris.
« Nous continuerons à traquer sans relâche tout acte de transfert illégal de devises », avertit la Direction générale des Douanes.
Les douaniers montent en puissance : contrôles ciblés et fouilles renforcées
Les autorités ne prennent plus aucun risque. Aéroports, ports, postes frontaliers terrestres : partout, les équipes douanières sont sur le qui-vive. Depuis quelques mois, les saisies s’enchaînent. Le dispositif s’est renforcé, avec un mot d’ordre clair : tolérance zéro face aux violations des lois de change. Les voyageurs ont l’obligation de déclarer toute somme supérieure à 1.000 € en espèces à leur entrée ou sortie du territoire. Tout manquement est passible de saisie immédiate, poursuites judiciaires et amendes lourdes.
Des chiffres qui font froid dans le dos
Selon des sources internes, des millions d’euros sont saisis chaque année dans les aéroports algériens.
En 2024, plus de 6,7 millions d’euros ont été interceptés en tentatives de sortie illégale.
Les destinations les plus ciblées ? Turquie, Émirats, France, Espagne.
Les méthodes les plus utilisées ? Dissimulation corporelle, double fond de valises, colis postaux.
Comment expliquer une telle hémorragie de devises ? Est-ce une fuite massive de capitaux ?