Anis Hadj Moussa brille avec Feyenoord mais reste sur le banc avec l’Algérie. Une décision de Petkovic qui fait scandale chez les supporters.
Un génie en club, un fantôme en sélection
Samedi, le stade de Feyenoord a vibré. Dribbles déroutants, vitesse folle et un but splendide : Anis Hadj Moussa a livré un récital face à Heerenveen. Résultat ? Plus d’1,2 million de vues sur les réseaux sociaux pour son centre génial… mais aucune minute jouée avec l’équipe nationale lors des éliminatoires du Mondial. Et c’est là que le bât blesse : pourquoi un joueur aussi incandescent chauffe-t-il le banc avec les Verts ?
Petkovic sous le feu des critiques
Vladimir Petkovic a préféré ignorer Hadj Moussa contre le Botswana et la Guinée. Un choix qui ne passe pas. Les supporters algériens fulminent : comment se priver d’un attaquant aussi percutant alors que l’attaque manque cruellement de dynamisme ? Sur X et Facebook, la colère monte. « Incompréhensible », « du gâchis », « on tue nos jeunes talents »… Les réactions fusent, et certains pointent même une gestion catastrophique des jeunes talents comme Hadj Moussa ou Ibrahim Maza.
L’éclat et la chute : un match fou
Le plus ironique ? En pleine démonstration, Hadj Moussa ouvre le score, régale encore le public avec un centre d’anthologie… puis se fait expulser pour un geste dangereux à la 52e minute. Feyenoord, réduit à 10, parvient malgré tout à s’imposer et reste leader du championnat néerlandais. Entre gloire et controverse, Anis Hadj Moussa est devenu en un match le symbole d’un paradoxe algérien : célébré à l’étranger, mais boudé chez lui.