Avec 174 tonnes de réserves d’or, l’Algérie est classée 26ᵉ au niveau mondial et 3ᵉ dans la région MENA en termes de détention de cette ressource précieuse. Le pays est un acteur majeur dans la production d’or, essentiel pour les banques centrales du monde entier.
Ses principales mines d’or se trouvent dans le Sahara algérien, notamment à Djanet et Tamanrasset, avec les mines d’Amesmessa et de Tirek étant les plus connues. L’entreprise publique ENOR exploite la mine d’Amesmessa. Entre 2022 et fin décembre 2024, l’Algérie a produit plus de 351 kg d’or, à la fois par des méthodes artisanales et industrielles. La Société Nationale de Recherche et d’Exploitation des Mines (Sonarem) envisage d’ouvrir son marché à des entreprises étrangères intéressées par l’exploration minière, particulièrement dans le secteur de l’or.
Des sociétés chinoises, indonésiennes, belges et malaisiennes ont déjà manifesté leur intérêt et proposé des offres d’investissement à Sonarem.
Les mines d’Amesmessa et de Tirek vont bientôt reprendre leur activité
Selon Belkacem Soltani, environ 46 licences seront accordées en 2024 aux institutions qui souhaitent exploiter l’or de manière traditionnelle. Cette mesure aura pour effet de créer des emplois pour les Algériens et d’accroître la production nationale de ce métal précieux. M. Soltani prévoit également une augmentation significative de l’exploitation aurifère traditionnelle dans les années à venir en Algérie, suite à la reprise des mines d’or d’Amesmessa et de Tirek qui étaient suspendues depuis plus de dix ans.