L’affaire Amira Bouraoui, poursuit son cours ! Il a évoqué de nouveaux éléments qui pourraient faire basculer l’affaire. Nous vous donnons plus de détails dans cette édition.
Le départ pour la France d’Amira Bouraoui, poursuivie par la justice algérienne et devant être expulsée vers l’Algérie via la Tunisie, a mis le feu aux poudres entre Alger et Paris. Un départ contre lequel le président Tebboune a alors rapidement protesté. Cela en ordonnant le rappel du chef de l’ambassade d’Algérie sise dans l’Hexagone. Alger a ainsi protesté, dans une note officielle, contre « l’exfiltration clandestine et illégale d’une citoyenne algérienne vers la France ». À cela, Paris répond « avoir protégé une ressortissante française ».
Hier, le représentant légal de la principale concernée a livré sa version des faits dans les colonnes du quotidien généraliste arabophone El Khabar. « Ma cliente s’était rendue à un commissariat de police tunisien. C’est là où elle a indiqué que son passeport algérien avait été perdu », explique, d’emblée, maître Hachem Badra.
Selon le même intervenant, Amira Bouraoui a fait une déclaration de perte de la susdite pièce d’identité auprès des services policiers, près de l’aéroport de Tunis. « Son objectif était d’utiliser ce rapport comme justification de l’absence du cachet d’entrée sur son laissez-passer français », va-t-il ajouter.