Suite à l’identification d’abus concernant le droit de change de 750 euros destiné aux voyages à l’étranger, la Banque d’Algérie a exigé des banques de respecter strictement les règles établies. Cette directive suit N° 05-2025 du 17 juillet 2025, particulièrement l’article 10 qui régit ce droit spécifique. Nouvelles règles de la Banque d’Algérie pour l’allocation touristique de 750 euros.
Adoption de trois règles clés par la Banque d’Algérie
Les notes officielles émises par la Banque d’Algérie les 15 et 16 décembre soulignent trois mesures essentielles concernant le droit de change. Ces mesures définissent les conditions nécessaires pour bénéficier de cette
allocation. Mohamed Benbahane, vice-gouverneur de la Banque d’Algérie, a récemment détaillé sur la Radio algérienne les motifs de ces
nouvelles décisions, indiquant qu’elles visent à prévenir les comportements frauduleux observés. Il a souligné que l’année 2025 a connu une diversité d’infractions liés à ce dispositif.
Des enquêtes ont révélé l’existence de réseaux exploitant des failles par des méthodes telles que le fractionnement des montants
permises et l’organisation de voyages fictifs pour transférer illégalement des devises à l’étranger.
Obligation d’ouvrir un compte bancaire
Pour obtenir cette allocation, plusieurs exigences ont été clarifiées par la Banque d’Algérie. Celles-ci incluent l’ouverture obligatoire d’un compte bancaire et l’interdiction des paiements en espèces. De plus,
tout séjour à l’étranger de moins de sept jours entraîne la restitution du montant reçu. Mohamed Benbahane a précisé que la procédure d’ouverture de compte est simple, et que les membres de la famille,
tels que conjoint ou enfants, peuvent effectuer des opérations de change avec le compte d’un titulaire.
Les titulaires d’un compte CCP doivent également ouvrir un compte bancaire pour cette opération, en utilisant des chèques certifiés
pour effectuer le paiement de la contrevaleur.
Interdiction des transactions en espèces
Les banques doivent appliquer des procédures strictes pour empêcher d’éventuels abus, par exemple en effectuant des
contrôles rigoureux de l’identité des clients. Toutes les transactions doivent être réalisées par des moyens de paiement électroniques
fournis par les banques telles que les cartes bancaires ou les chèques.
Ceux qui ne respectent pas l’exigence de séjour minimal à l’étranger de sept jours risquent de perdre le droit d’allocation pour une
période de cinq ans, avec des conséquences juridiques potentielles.