Le président algérien Abdelmadjid Tebboune annonce une augmentation de l’allocation touristique, une mesure longtemps attendue par les citoyens pour alléger les frais de voyage à l’étranger.
Une augmentation significative de l’allocation touristique
Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a récemment annoncé une augmentation de l’allocation touristique, qui était jugée insuffisante par de nombreux voyageurs. Jusqu’à présent fixée à 15’000 dinars algériens (environ 100 euros), cette somme n’a pas été révisée depuis 1997, malgré l’inflation et les conditions économiques changeantes. Bien que l’annonce ait été bien accueillie, les détails concernant le nouveau montant et la date d’application n’ont pas encore été dévoilés, ce qui suscite quelques inquiétudes parmi les Algériens quant à une mise en œuvre rapide.
Longtemps sous le feux des critiques
Ladite allocation, mise en place pour aider les citoyens à financer leurs voyages à l’étranger, était depuis longtemps source de critiques en raison de son montant dérisoire par rapport aux coûts actuels des voyages et aux allocations proposées dans d’autres pays de la région. Cette révision est donc perçue comme une décision tant attendue pour alléger le fardeau des voyageurs algériens.
Une réponse aux pressions sociales et économiques
La pression sociale pour augmenter l’allocation touristique s’était intensifiée ces dernières années, exacerbée par la flambée des devises sur le marché parallèle et la dévaluation du dinar algérien. Alors que des pays voisins comme le Maroc et la Tunisie proposent des allocations touristiques bien plus généreuses, les Algériens se sentaient désavantagés et demandaient une révision depuis longtemps.
De bonnes nouvelles en approche
En plus de cette allocation, le président Tebboune a annoncé des mesures visant à augmenter d’autres aides financières, notamment les bourses d’études et l’allocation pour le pèlerinage, tout en assurant qu’aucune hausse d’impôts ne serait imposée pour financer ces initiatives. Ces annonces visent à améliorer le pouvoir d’achat des Algériens et à alléger les charges économiques dans un contexte de crise financière.