La Présidence de la République a répondu ce dimanche aux rumeurs concernant une modification des critères d’attribution de l’allocation chômage pour les chômeurs algériens.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook, elle a condamné les « fausses informations circulant sur une prétendue révision des conditions pour bénéficier de l’allocation chômage ». La Présidence de la République a déclaré que ces informations étaient infondées et a souligné que ces manœuvres, qui favorisent l’anarchie, reposent sur de fausses informations dans le but de manipuler et tromper.
En réponse à ces rumeurs, la Présidence de la République a assuré que l’allocation chômage en Algérie était « irréversible ».
L’allocation chômage en Algérie est « irréversible »
La Présidence de la République a confirmé que la décision d’instaurer l’allocation chômage, qui vise à atténuer les effets de la baisse du pouvoir d’achat, est un acquis irréversible. Elle a réaffirmé l’objectif de cette mesure, qui vise à aider notamment la jeunesse.
La Présidence de la République assure que les conditions de l’allocation chômage, qui inclut également le droit à la Sécurité sociale et à une carte chiffa, ne changeront pas. En février 2022, une allocation chômage a été mise en place en Algérie pour les jeunes âgés de 19 à 40 ans, sur décision du président Abdelmadjid Tebboune. Son montant initial était de 13 000 dinars mensuels, mais il a été augmenté à 15 000 dinars à partir du 1er janvier 2023. Cette allocation bénéficie à plus de deux millions de jeunes chômeurs algériens.
Quels sont les éléments nécessaires pour être éligible à l’allocation chômage en Algérie ?
Un décret exécutif publié au Journal officiel le 17 février 2022 a établi neuf critères pour être éligible à l‘allocation chômage en Algérie. Cette allocation concerne les personnes âgées de 19 à 40 ans qui sont à la recherche d’un emploi pour la première fois.
Le demandeur doit être de nationalité algérienne, résider en Algérie et être inscrit comme chômeur primo-demandeur d’emploi auprès de l’Agence nationale de l’emploi depuis au moins six mois. De plus, il ne doit pas avoir de revenu, quel qu’il soit, justifier sa situation vis-à-vis du service national et ne pas être inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur ou de formation professionnelle.
Il ne doit pas non plus avoir bénéficié des dispositifs publics de soutien à la création et à l’extension d’activités, d’aide à l’insertion professionnelle et d’aide sociale, et enfin, son conjoint ne doit pas avoir de revenu, quel qu’il soit.