Dès le 12 octobre 2025, le système Entry Exit System EES impose aux voyageurs algériens un enregistrement biométrique aux frontières de l’espace Schengen et modifie leurs formalités.
Nouvelle réglementation schengen : Impact sur les voyageurs algériens
À partir du 12 octobre 2025, l’Union européenne va instaurer un système novateur de contrôle aux frontières de l’espace Schengen, qui aura un impact sur les citoyens algériens voyageant en Europe. Baptisé Entry Exit System (EES), ce système s’appliquera dans 29 pays, incluant 25 États membres de l’UE ainsi que l’Islande, le Liechtenstein, la Norvège, et la Suisse. Seules Chypre et l’Irlande ne participent pas à cette initiative pour des raisons spécifiques.
Fonctionnement et période de transition
Ce système exigera des voyageurs non européens l’enregistrement de leurs données biométriques dès leur premier passage aux frontières de l’UE. Ce processus impliquera la collecte d’empreintes digitales, une photo faciale, et le scan du passeport. Ces données seront stockées dans une base centralisée pendant trois ans. Une période d’adaptation de six mois est prévue, mêlant contrôles manuels et automatisés. Les objectifs établis par la Commission européenne visent à atteindre intégralement ce système à la fin de cette période.
Conséquences pour les voyageurs algériens
Pour les Algériens et autres citoyens non européens, le système EES engendrera de nouvelles formalités lors de leurs voyages vers l’Europe. À chaque passage frontalier, ils devront scanner leur passeport à des bornes électroniques dans les aéroports et postes terrestres. Magnus Brunner, commissaire européen à l’immigration, a mis en avant le renforcement de la sécurité comme principal avantage de cette mesure. Bien que des retards aux frontières soient anticipés, la Commission européenne prévoit de déployer des bornes supplémentaires pour atténuer ces préoccupations.