À compter d’octobre 2025, les voyageurs algériens devront se préparer à un changement majeur en matière de contrôle aux frontières lorsqu’ils se rendent en France ou dans les pays de l’espace Schengen. Le nouveau Système européen d’entrée et de sortie (Entry-Exit System – EES) remplacera les cachets manuels par une technologie numérique, rendant ce processus obligatoire pour tous les séjours de courte durée.
Évolution des contrôles au niveau des frontières : introduction du système EES
Jusqu’ici, l’entrée dans l’espace Schengen pour les détenteurs de visa impliquait un tampon sur le passeport. À l’avenir, les informations telles que le nom, le numéro de passeport, la photo et les empreintes digitales seront enregistrées électroniquement. Les détails du passage au niveau des frontières, y compris la date et l’heure, seront également sauvegardés, et toute entrée refusée sera documentée dans une base de données numérique.
Mise en œuvre progressive et implications pour les voyageurs
Ce système sera introduit par étapes entre le 12 octobre 2025 et le 9 avril 2026. Pendant cette phase, certains postes de contrôle pourraient ne pas encore être équipés de la nouvelle technologie. À partir du 10 avril 2026, le système sera pleinement opérationnel, rendant obligatoire l’enregistrement numérique pour tous les passages frontaliers. Il est crucial pour les voyageurs de consentir à la mise à disposition de leurs données biométriques, faute de quoi le passage de la frontière pourrait être refusé. Bien que l’EES n’engendre pas de frais supplémentaires pour les Algériens, l’introduction de l’ETIAS à la fin de 2026 impliquera une nouvelle autorisation de voyage qui coûtera environ 20 €.
Adaptation et conséquences pour les contrôles au niveau des frontières
Bien que l’automatisation promise par le système EES vise à améliorer l’efficacité des contrôles, une période d’adaptation est à prévoir. Cela pourrait générer des délais d’attente prolongés, surtout dans les grands aéroports, à mesure que voyageurs et personnel s’habituent au système. Pour atténuer ces effets, des solutions telles que le pré-enregistrement en ligne ou l’installation de bornes libre-service pourraient être envisagées. Ce changement représente une transition significative pour les Algériens qui devront désormais respecter de manière stricte les limitations de durée de séjour établies par les nouvelles règles.