Suite à l’article sur une Algérienne empêchée de se recueillir auprès de son père décédé en raison de procédures de la CPAM, l’organisme donne des explications. La CPAM affirme n’avoir jamais refusé mais demandé des pièces conformément aux textes en vigueur.
ObservAlgérie avait relayé l’histoire poignante de Nadia Serhani, une Algérienne en France empêchée de se recueillir auprès de son père décédé en raison de contraintes imposées par la CPAM. Suite à cet article, la CPAM de l’Isère a contacté ObservAlgérie pour donner des éclaircissements sur cette affaire.
Nadia Serhani, en arrêt maladie, avait sollicité l’autorisation de la CPAM pour voyager en dehors du département afin de se recueillir sur la dépouille de son père. La CPAM affirme n’avoir jamais refusé, mais demandé des pièces complémentaires conformément aux textes en vigueur. Elle précise que toute personne en arrêt maladie a des obligations de présence spécifiées par le médecin, mais ces obligations peuvent être levées dans certaines situations particulières.
La CPAM reconnaît une maladresse de son conseiller dans la réponse initiale, qui a inclus un délai de 15 jours pour effectuer la demande, même si cet article ne s’applique pas en cas de décès. Finalement, Nadia Serhani a pu obtenir l’autorisation de la CPAM et se recueillir sur la dépouille de son père. L’affaire a conduit la CPAM à étudier internement le cas et à sensibiliser son personnel sur les situations particulières afin d’éviter de reproduire une telle situation.