Un Algérien vivant en France s’est présenté devant le tribunal de Chéraga pour répondre à des accusations de fraude douanière et d’activités financières illicites. Connu pour ses activités dans l’importation de produits alimentaires, il est soupçonné de contourner les règles sur le change et l’importation de voitures.
Enquête des autorités algériennes
Les autorités judiciaires en Algérie ont ouvert une enquête après avoir reçu des signalements sur le comportement de Z.A, dirigeant de plusieurs entreprises et opérant prétendument en dehors des lois. Il est accusé de jouer un rôle d’intermédiaire dans l’importation de véhicules de moins de trois ans, un secteur fortement contrôlé. Des accusations de dédouanement illégal de véhicules ont également pesé contre lui.
L’intérêt des enquêteurs s’est élargi pour inclure de possibles activités de blanchiment d’argent lié au trafic de drogue et des violations des lois sur les devises. Suite à une période de surveillance, Z.A a été arrêté avec une importante somme d’argent en liquide dans son véhicule, comme rapporté par Ennahar.
Résultats des perquisitions
L’examen de sa situation a révélé l’utilisation d’une voiture de luxe possédée par son père, vivant aussi en France, ainsi que deux appartements luxueux à Alger. Une perquisition a révélé un coffre contenant des sommes importantes en euros et en dinars, ainsi qu’une petite quantité de drogue, renforçant les soupçons de blanchiment d’argent sale et de trafic de stupéfiants.
Défense de l’accusé algérien
Lors du procès, Z.A a nié toutes les accusations de trafic de drogue et de blanchiment d’argent, affirmant que son activité principale reste l’importation de nourriture. Il a reconnu aider à l’importation de voitures avec une autorisation officielle pour les particuliers. Sa défense a mis en avant les preuves documentaires corroborant ses propos.
Pour les liquidités trouvées, son avocat a expliqué qu’il s’agissait d’économies familiales destinées à financer les visites en Algérie. Le procureur a cependant exigé dix ans de prison et une forte amende, avec le jugement reporté pour délibération.
