Après plusieurs mois d’examen vigilant, l’Algérie s’approche de son retrait potentiel de la liste grise établie par le Groupe d’action financière (GAFI). Cette progression résulte des efforts continus de la nation pour perfectionner ses dispositifs de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Amélioration des normes financières en Algérie : Vers une sortie imminente de la liste grise du GAFI
Le rapport publié le 21 septembre 2025 par le Fonds Monétaire International (FMI) met en avant les avancées significatives faites par l’Algérie dans ces domaines. Le ministre des Finances, Abdelkrim Bouzerd, a souligné les réformes législatives visant à satisfaire les normes internationales, notamment la régulation des transactions et le contrôle des flux financiers.
Accroissement de la transparence et surveillance financière renforcée
Un élément clé de ces efforts comprend la consolidation du cadre légal des institutions financières. L’Algérie a instauré des mécanismes de surveillance améliorés pour s’assurer de la conformité avec les standards internationaux de régulation des finances. La collaboration renforcée avec le GAFI a mené à l’adoption de mesures correctives ciblant des domaines préoccupants comme le suivi des transactions suspectes et la surveillance des flux financiers. L’Autorité de régulation des marchés financiers (ARMF) joue un rôle crucial dans la supervision des acteurs financiers du pays.
Évolution du secteur bancaire et confiance des investisseurs
Le système bancaire algérien a subi une transformation progressive grâce à des politiques visant à fortifier la surveillance des transactions. En parallèle des mesures pour contrer les activités de blanchiment d’argent, l’Algérie a promu la modernisation de ses infrastructures financières, notamment à travers le renforcement des plateformes de paiement sécurisées et le développement de la finance numérique.
La Banque d’Algérie a été un acteur clé dans la mise en œuvre des réformes financières, contribuant à l’augmentation de la confiance des investisseurs étrangers. En adoptant ces nouvelles politiques, l’Algérie vise à attirer davantage d’investissements internationaux tout en respectant les standards de transparence financière mondiale.