Beaucoup d’Algériens, dont les conditions financières les ont empêchés d’acheter un mouton, recourent à l’acquisition d’un peu de viande et de boyaux d’agneau, pour ne pas priver leurs enfants de la « pierre angulaire » de la fête. Comme d’habitude, certains marchands de viande ont profité de l’occasion pour augmenter les prix de manière « déraisonnable et illogique ».
De nombreux Algériens compensent le sacrifice « coûteux » de l’Aïd en achetant des tripes de bélier, du « bouzolov » et de la viande, pour apporter la joie de l’Aïd à la famille, mais même le prix des tripes double dans les jours précédant l’Aïd al-Adha, et il faut s’en procurer dans les trois semaines qui précèdent la fête, sinon vous ne le trouverez pas.
A une époque où le « rotary » ne trouvait personne pour le sortir des abattoirs pendant les jours normaux, dans la mesure où on s’en débarrassait, et autres massacres utilisés pour le donner en aumône.
Muhammad, un détaillant de viande dans la municipalité de Burj al-Kifan, a déclaré avoir reçu 40 commandes de foie, au cours de cette période, de la part des citoyens. Quant aux prix, il a mentionné que le chiffre d’affaires total est de 2800 DZD, et le foie atteindra jusqu’à 8000 DZD par kg en raison de la rareté. Les citoyens sont prêts à acheter, peu importe les prix : selon eux, le prix des boyaux n’est pas comparable au prix d’un jeune mouton dont le prix avoisine les 5 millions de centimètres. Yassin, chef de famille à Blida, a commandé un navet entier, du foie et du « bouzolov » pour 12 000 DZD, et le vendeur lui a dit qu’il l’avait acheté à un prix très raisonnable, car les
Les éleveurs, les maquignons, les bouchers et autres intermédiaires c’est le moment pour cette race de charognards d’aiguiser leurs couteaux, mais malheureusement rien ne dure ni perdure et chacun aura son compte La bas chez le Tout Puissant.