Nouvelle secousse tellurique en Algérie : Médéa frappée par un séisme de magnitude 3.2. Une activité sismique qui inquiète de plus en plus. Jusqu’où ira-t-elle ?
L’Algérie tremble encore : secousses sismiques à répétition, un danger sous-estimé ?
L’Algérie a encore tremblé ! Le 19 mars 2025 à 15h23, une secousse de magnitude 3.2 a frappé la région de Médéa, précisément à 8 km au nord-ouest de Mihoub. Selon le Centre de Recherche en Astronomie, Astrophysique et Géophysique (CRAAG), cette nouvelle secousse fait partie d’une série de tremblements de terre qui secouent le pays depuis plusieurs semaines.
Les chiffres sont alarmants : depuis janvier 2025, pas moins de neuf séismes ont été enregistrés en Algérie, soit une moyenne de trois par mois ! Cette fréquence soulève des questions sur l’évolution de l’activité tectonique dans le pays. Faut-il s’inquiéter d’un séisme plus puissant à venir ?
Mars 2025 : un mois marqué par des secousses successives
Alors que le mois de mars n’est pas encore terminé, plusieurs secousses ont déjà été recensées :
- 3 mars 2025 : Séisme de 3.1 ressenti à 25 km au sud-est de Bitam (Batna).
- 16 mars 2025 : Secousse de 3.0 enregistrée à 1 km au sud-ouest de Chlef.
- 18 mars 2025 : Tremblement de terre de 5.1, ressenti jusqu’à Alger et ses environs.
La concentration de ces secousses autour de Mihoub depuis février interroge sur un possible réveil sismique. Ces répliques sont-elles annonciatrices d’un séisme plus dévastateur ?
L’Algérie, un pays en zone rouge sismique

Si la secousse du 19 mars 2025 reste d’intensité modérée, elle fait suite au puissant séisme de la veille (magnitude 5.1). Ces répliques sont naturelles après un fort tremblement de terre, les plaques tectoniques tentant de retrouver un équilibre.
Mais ce phénomène rappelle surtout une réalité : l’Algérie est une zone hautement sismique. Située sur la ligne de contact entre la plaque africaine et la plaque eurasienne, elle a connu plusieurs tremblements de terre majeurs, dont celui de Boumerdès en 2003 (magnitude 6.8), qui a causé d’importantes pertes humaines et matérielles.
Faut-il craindre un séisme dévastateur ?
Les experts restent prudents mais s’accordent sur un point : le risque d’un séisme destructeur en Algérie est bien réel. La multiplication des secousses impose une vigilance accrue et une meilleure prévention. Les autorités doivent-elles renforcer les normes parasismiques ? L’Algérie est-elle suffisamment préparée à un grand tremblement de terre ? Wait and see !