«L’un des moyens de contrôle des sociétés par le colonialisme est l’ignorance. Le colonialisme français a privé, pendant 130 ans de présence dans notre pays, les Algériens de l’enseignement. À l’indépendance, 90% des Algériens ne savaient ni lire ni écrire», a déclaré Tébboune dans la salle de conférence de la prestigieuse université d’Istanbul.
Pour illustrer sa thèse, le chef de l’Etat algérien cite le nombre d’étudiants recensés à l’indépendance de l’Algérie en 1962 qui «n’a pas dépassé 1800». «Il n’y avait dans toute l’Algérie qu’une seule université avec quatre facultés», a fait remarquer Tebboune.
Mieux selon le chef de l’Etat, C’est «Grâce aux efforts colossaux des autorités algériennes, nous comptons aujourd’hui plus de 1,7 million d’étudiants universitaires, 100 universités et centres universitaires, en sus de 14 écoles supérieures dans différentes spécialités, y compris celles ouvertes récemment dans les domaines des mathématiques et de l’intelligence artificielle»
Ces dernières années, les relations se sont considérablement dégradées entre Paris et Alger. Les questions mémorielles sont souvent à la base des crises entre les deux pays. Récemment, Jean-Yves Le Drian, ministre français des affaires étrangères était en visite en Algérie pour réchauffer les liens avec les autorités algériennes.