Des investisseurs saoudiens lorgnent sur l’Algérie et ses secteurs clés : agriculture, tourisme, immobilier. Une opportunité en or pour relancer l’économie ? Découvrez les dessous de cette alliance stratégique.
C’est un tournant discret, mais explosif. Alors que l’Algérie cherche à sortir de sa dépendance au pétrole, les puissants investisseurs saoudiens arrivent avec des milliards et des ambitions claires. En ligne de mire : transformer l’économie algérienne à grande vitesse.
L’Arabie saoudite débarque avec ses valises pleines de cash
Ce 21 avril à Alger, un signal fort a été donné. Le directeur de l’Agence algérienne de promotion des investissements, Omar Rekache, a reçu l’ambassadeur saoudien et une délégation d’hommes d’affaires influents. Leur message est clair : « L’Algérie est une terre d’opportunités que nous voulons explorer… intensément. » L’Algérie réforme son économie à marche forcée. Objectif : attirer des capitaux, simplifier les procédures, libérer les secteurs dormants. Et Riyad répond présent, avec des projets concrets en vue. Raed Ben Ahmed Al Mazroue, président du Conseil d’affaires algéro-saoudien, affirme :
« Nos hommes d’affaires veulent investir dans l’agriculture, le tourisme, l’immobilier… et plus encore. »
Selon les prévisions de l’AAPI, les projets étrangers pourraient doubler d’ici fin 2025, avec l’Arabie saoudite en tête de file.
Agriculture, tourisme, immobilier : l’eldorado algérien ?
Les Saoudiens ne viennent pas pour faire du tourisme… mais ils veulent l’industrialiser !
Voici les secteurs ciblés par cette offensive économique :
Agriculture : Des millions d’hectares inexploités, un besoin crucial de sécurité alimentaire. L’Algérie devient la nouvelle frontière verte du Golfe.
Tourisme : Plages vierges, montagnes méconnues, sites antiques oubliés. Avec du cash et une vision, l’Algérie peut devenir un hub touristique africain.
Immobilier et infrastructures : La demande en logements explose. Les villes s’étendent. Les investisseurs saoudiens flairent un marché juteux.
Et ce n’est pas tout : les services d’ingénierie, de conseil et les zones industrielles figurent aussi sur la feuille de route. Alors, cette alliance est-elle un partenariat gagnant ou une nouvelle dépendance déguisée ?
La question divise, mais une chose est sûre : l’Algérie est désormais dans le viseur des puissances économiques du Golfe.