Le mardi 11 février, le tribunal de Sidi M’hamed à Alger se penchera sur le cas de corruption dans lequel sont impliqués Cherif Mellal, l’ex-président de la JS Kabylie, son frère Ghilas Mellal et trois autres individus. L’affaire porte sur des violations de la réglementation des changes et des transferts illégaux de fonds à l’international.
Auparavant, le 23 octobre, le pôle pénal économique et financier du même tribunal avait sévèrement condamné les accusés. Cherif Mellal avait reçu une peine de quatre ans d’emprisonnement ferme et une amende de 224 millions de dinars algériens, tandis que Ghilas Mellal, jugé en son absence, avait été condamné à dix ans d’emprisonnement et la même amende, avec un mandat d’arrêt international maintenu contre lui.
Les détails des peines incluent également trois ans de prison ferme et une amende de 152 millions de dinars pour S. Chafik, et des amendes variant entre 12 et 32 millions de dinars pour des entreprises liées aux Mellal. Tous les condamnés doivent par ailleurs payer 100 millions de dinars au Trésor public. Cette affaire est centrée sur des accusations de corruption, de blanchiment d’argent et de dissimulation de l’origine frauduleuse de biens, reflétant les efforts continus de l’Algérie pour combattre les crimes économiques et le détournement de fonds publics.
L’audience d’appel du 11 février est essentielle, en particulier pour Cherif Mellal qui cherche à faire réviser sa sentence. Toutefois, étant donné la gravité des accusations et des sentences précédentes, il est possible que les peines soient confirmées ou augmentées. Le destin des autres accusés, notamment celui de Ghilas Mellal toujours en fuite, reste incertain. Le résultat de cette audience sera crucial pour le dénouement de l’affaire et l’application des sanctions financières décidées.