L’Algérie officialise son adhésion à la Nouvelle Banque de Développement des BRICS avec un investissement stratégique. Une décision qui bouleverse les équilibres économiques traditionnels. Voici pourquoi cela change tout.
Algérie rejoint la nouvelle banque de développement : un tournant financier pour l’Algérie
Un décret présidentiel récemment publié confirme que l’Algérie a rejoint la structure financière initiée par les BRICS, la Nouvelle Banque de Développement (NBD). Le président Abdelmadjid Tebboune a validé l’acquisition par son pays de 6 140 actions de cette institution.
Financement et approbation par la NBD
Ce décret, numéroté 25-159 et signé le 10 juin 2025, précise que cette participation sera financée par le Trésor public algérien. Cette décision suit une résolution du Conseil des gouverneurs de la NBD, prise le 28 octobre 2024, qui avait approuvé formellement l’intégration de l’Algérie en tant que membre.
Engagement financier via le Trésor public
Selon ce décret, l’Algérie utilisera ses ressources internes pour honorer son engagement envers la NBD. Ce passage marque une ouverture pour le pays vers une coopération plus élargie avec une institution bancaire multilatérale, distincte des structures traditionnelles occidentales.
Implications géopolitiques et économiques
L’adhésion algérienne à la NBD est plus qu’un geste de politique étrangère; elle marque une démarche de diversification des partenaires économiques de l’Algérie. Ce choix intervient dans un contexte où les équilibres économiques internationaux sont en mutation.
Accès à de nouvelles opportunités de financement
En intégrant la NBD, l’Algérie accède à des financements importants pour des projets locaux dans des secteurs comme l’énergie, les infrastructures, et la transition écologique. Cette adhésion offre aussi la possibilité de prendre part à la gouvernance de la banque.