Avec une baisse de plus de 18 % par rapport à 2024, l’Algérie se retrouve à la dixième place mondiale dans le classement. Malgré des efforts pour maintenir sa position parmi les dix premiers exportateurs mondiaux de gaz naturel liquéfié (GNL), l’Algérie a vu ses exportations chuter au troisième trimestre de 2025. Selon le rapport sur les marchés du gaz liquéfié publié par l’Unité de recherches énergétiques, ce repli traduit une perte de compétitivité, notamment face à l’émergence d’acteurs asiatiques et du Moyen-Orient.
Une hiérarchie mondiale dominée par les géants traditionnels
Les États-Unis continuent de dominer le marché mondial avec 26,72 millions de tonnes de GNL exportées, suivis par le Qatar avec 20,10 millions de tonnes et l’Australie avec 19,27 millions de tonnes. Malgré une légère baisse due à des maintenances, la Russie reste parmi les leaders avec 6,75 millions de tonnes. La Malaisie, grâce aux performances de Petronas, a enregistré une augmentation de 12 % atteignant 6,48 millions de tonnes, consolidant ainsi sa cinquième place mondiale. Pendant ce temps, la Papouasie-Nouvelle-Guinée a dépassé l’Algérie, affichant 2,21 millions de tonnes.
Défis internes et contexte global pour l’Algérie
L’Algérie rencontre des difficultés telles qu’un manque d’investissements dans les capacités de liquéfaction, des reports fréquents de maintenance et une forte dépendance aux exportations par gazoduc. Ces contraintes freinent l’Algérie, surtout dans un contexte de concurrence accrue sur les marchés asiatiques. Alors que certains pays voisins modernisent leurs infrastructures et diversifient leurs marchés d’exportation, l’Algérie doit surmonter ses défis internes pour regagner sa compétitivité. La dynamique du marché mondial du gaz naturel liquéfié évolue rapidement, principalement sous l’influence de la transition énergétique mondiale et de la demande asiatique croissante.