Une basilique, une histoire
La basilique Notre dame d’Afrque au delà du monument qu’elle représente porte en elle l’histoire, les vestiges des premiers Chrétiens d’ Afrique du Nord persécutés à mort par Rome. De grands saints dont le plus célèbre Augustin, évêque d’Hippone (Annaba) sont associés à cet édifice.
Alors que ce n’était pas encore une basilique digne du nom, l’actuel Notre dame de l’Afrique avait eu pour premier évêque Antoine-Adolphe Dupuch qui est d’ailleurs l’acquisisteur de la statue de bronze Vierge Fidèle d’autrefois et Notre-Dame d’Afrique d’aujourd’hui. Ses successeurs seront Mgr Dupuch en 1846, Mgr Louis-Antoine-Augustin Pavy (1846-1866).
C’est ce dernier qui par l’insistance de Margarita Bergesio (émigrée italienne qui francisa son nom en Agarithe Berger) et Anne Cinquin, deux jeunes paroissiennes lyonnaises, qu’il prit finalement la décision le 8 décembre 1854, à l’occasion de la proclamation par le Pape Pie IX du dogme de l’Immaculée Conception de Marie, de construire une grande basilique. Le terrain acquis, Jean-Eugène Fromageau déssinera le plan. Notre-Dame d’Afrique sortira de terre Alger .