Naïma Salhi-Leghlimi, ancienne députée de la wilaya de Boumerdès et présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP), s’est retrouvée face aux juges pour répondre des chefs d’accusation d’« atteinte à l’unité nationale », « incitation à la haine raciale » et « appel au meurtre ».
Elle encourt une peine de deux ans de prison ferme et une amende de 50 000 dinars (360 euros). C’est la sentence requise par le procureur de la République près le Tribunal de Chéraga, à Alger.
« Nous en avions assez d’être la cible de son discours de haine et raciste envers les habitants de toute une région. Les invectives de cette femme n’ont épargné ni nos parents, ni nos martyrs, ni notre identité, ni notre culture, continuellement insultés et diffamés. Pour mettre fin à ce flot d’insultes, nous avons décidé de recourir à la justice de notre pays », explique Sofiane Dekkal, l’un des trois plaignants qui se sont constitués partie civile contre l’ex-députée.