La réaction de l’Algérie suite aux critiques formulées par le Premier ministre malien a été prompte. Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, a vivement critiqué les dirigeants de Bamako lors de son discours à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Il a réaffirmé la décision du pays de Tebboune de garantir la sécurité et de promouvoir la stabilité dans la région du Sahel, tout en souhaitant cultiver des relations solides et bénéfiques avec ses voisins.
Propos durs contre la junte malienne
Vendredi, le Premier ministre malien avait accusé la nation de Tebboune de soutenir des activités terroristes et d’avoir détruit un drone malien. Ces déclarations ont suscité une réponse cinglante de la part d’Ahmed Attaf, qui a dénoncé l’usage par Abdoulaye Maïga d’un langage qu’il jugeait vulgaire et indigne, qualifiant ses propos de simples « logorrhées de soldat ». Le ministre algérien a également suggéré que le gouvernement malien devrait se concentrer sur des actions plus constructives pour son pays.
Algérie : volonté de maintenir des liens fraternels
Malgré les tensions, Attaf a insisté sur la disponibilité permanente de l’Algérie à préserver des relations positives avec le Mali. Il a souligné que le pays de Tebboune ne réduit pas le Mali à ses figures dirigeantes actuelles, restant disponible pour renforcer les liens qui unissent les deux pays.