Algérie – Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Bouzid Lazhari a affirmé, jeudi à Sétif, que les réfugiés occupaient une place de choix en Algérie qui réunit toutes les conditions nécessaires pour protéger leurs droits.
Intervenant à l’occasion de la 5e édition du programme « Erasmus plus » sur les capacités d’insertion des réfugiés au secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Lazhari a fait savoir que « cette catégorie occupe une place spéciale dans notre pays », d’autant plus que le peuple algérien « a tant souffert de ce phénomène durant la glorieuse guerre de libération ».
Lazhari a rappelé, dans ce contexte, l’adhésion de l’Algérie en 1963 à la convention de 1951 relative au statut des réfugiés, puis son protocole annexe de 1967, avant de signer la convention de l’OUA régissant les aspects propres aux problèmes des réfugiés en Afrique. Il a ajouté que le CNDH, a suivi la même orientation dans la protection et la promotion des droits des réfugiés, en présentant des recommandations au gouvernement et au Parlement sur ce qui peut être fait dans ce cadre, révélant que l’organe qu’il préside a appelé les autorités compétentes à élaborer une loi spéciale pour cette catégorie.
Dans le même contexte, le président du CNDH a indiqué que le conseil qu’il préside protège cette catégorie dans le cadre de la loi, ajoutant que l’Algérie a accueilli 40.000 réfugiés syriens et leur a fourni des services dans tous les domaines, ainsi que pour les réfugiés sahraouis. Lazhari a souligné que l’Algérie met en œuvre ses engagements dans ce domaine, et d’ajouter: « Nous, en tant que conseil national, travaillons pour donner suite aux recommandations faites à l’Algérie et qu’elle a acceptées ».