Algérie– Les membres de l’assemblée nationale populaire (APN) ont sommé le premier ministre et ministre des finances, Aïmene Benabderrahmane lors du débat sur le plan d’action du gouvernement de miser sur l’application des engagement prévu dans le projet sur le terrain et de réunir les conditions appropriées pour un développement durable.
Nombreux sont ceux qui ont salué un plan « ambitieux » proposant de réunir les « conditions idoines » pour une bonne application. Le député du parti du Front de libération nationale (FLN), Ahmed Rabhi a plaidé pour la restitution des fonds spoliés par le passé, critiquant “les voix qui appellent au règlement amical de ce dossier avec les auteurs de détournements”. Il a également affirmé l’impératif d’accorder tout l’intérêt de la ressource humaine, notamment parmi les hauts cadres que l’État devrait associer aux efforts de développement du pays et de formation de la ressource humaine.
Pour sa part, le député Moundir Bouden du Rassemblement national démocratique (RND), a évoqué le cadre législatif régissant l’investissement, proposant « l’élaboration d’un arsenal juridique durable en tant que facteur essentiel à l’encouragement et à l’attractivité des investisseurs étrangers ». Le député, Amar Benaouda de la même formation politique est revenu, quant à lui, sur l’aspect socioprofessionnel des fonctionnaires et l’importance de prendre en charge les préoccupations des travailleurs pour assurer la stabilité sociale, soulignant l’importance de « revoir les statuts de tous les secteurs ».
Évoquant le secteur de la justice, le député du groupe des indépendants, Ali Ben Sebkak a insisté sur l’impératif de prendre en charge les préoccupations des magistrats à même d’améliorer leur rendement professionnel et de moderniser le secteur pour prodiguer de meilleurs services aux justiciables.
Le Gouvernement continuera à aller de l’avant dans l’accomplissement de ce qui reste des objectifs et engagements
Lors de la présentation du Plan d’action du gouvernement aux députés de l’APN, le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane avait affirmé que ce plan se veut « la ligne d’orientation » sur laquelle sont fondées les démarches du Gouvernement et qui ont pris en compte l’aspect « opérationnel avec classement des priorités en fonction des exigences de la conjoncture actuelle », en sus des objectifs tracés par le Président de la République au sein de ses engagements.