Une tension est palpable entre le président de la fédération du Karaté et l’entraîneur Dihia Chikhi en Algérie. Cette dernière a émis de vives critiques concernant la gestion des athlètes de la part du président.
Les karatékas algériennes Cylia Ouikene et Louisa Abouriche ont remporté des médailles en Arabie saoudite avant leur participation au championnat du monde de Budapest où elles n’ont malheureusement pas réussi à aller plus loin dans la compétition. Ainsi, invitée de la chaîne El-Heddaf, Dihia Chikhi, est revenue sur la contre-performance des athlètes. Elle affirme : « nombreuses sont les pratiques qui ont eu des conséquences sur la participation de Louisa Abouriche et Cylia Ouikene aux championnats du monde 2023. La fédération algérienne du Karaté do n’a pas été soucieuse de leur sort. Le président de la fédération m’a écarté et m’a privé d’être sur le banc afin de coacher mes athlètes lors de l’événement de Budapest. »
L’entraîneur de Cylia Ouikene et de Louisa Abouriche ajoute, « mes deux athlètes ont rencontré de multiples difficultés lors de la préparation. Elles n’ont pas été assistées par la fédération dans le processus de réservation des billets d’avion. En outre, n’étant pas sur le banc, elles n’ont pas bénéficié des directives que tout athlète reçoit par son entraîneur avant les combats. Toutes ses données sont à cause de la gestion catastrophique à la tête de la fédération. »
Après avoir déjà mis en lumière plusieurs aspects de la gestion de la fédération algérienne du karaté do, Dihia Chikhi a fait de nouvelles révélations. « Le président de la fédération m’a dit qu’il avait accompli ce qu’il avait à faire. Il m’a dit que sa mission était de veiller au succès de nos athlètes lors des Jeux Méditerranéens, qu’il n’avait pas d’autres missions après ces Jeux et qu’il pense à sa santé à présent », explique-t-elle. Il est à noter que les championnes algériennes Cylia Ouikene et Louisa Abouriche ont souhaité la présence de leur entraîneur pour obtenir de nouveaux sacres, mais ont finalement terminé loin de la place promise.