Pour l’année 2026, le projet de loi de finances en Algérie prévoit une augmentation de 83 milliards de dinars pour la masse salariale des fonctionnaires. Cette initiative reflète une politique budgétaire visant à soutenir le pouvoir d’achat et à stabiliser le climat social.
Augmentation de la masse salariale des fonctionnaires
Le budget national est estimé à plus de 136 milliards de dollars, marquant un record historique pour le pays depuis son indépendance. Selon des informations publiées par El Khabar, la masse salariale s’élèvera à 5926 milliards de dinars en 2026, contre 5843 milliards en 2025, représentant une augmentation de 1,4 %. Ce budget inclut les salaires de toutes les institutions publiques, avec 1241,57 milliards de dinars spécifiquement alloués aux structures administratives. Ces dépenses représentent 33,6 % du budget total de l’État.
Focus sur les transferts sociaux en Algérie
Le budget ne se concentre pas uniquement sur les salaires. Une part importante est dédiée aux transferts sociaux, directs et indirects, totalisant 2284 milliards de dinars. En détail, 420 milliards de dinars sont destinés à la prime de chômage pour environ 2,18 millions de bénéficiaires. De plus, 424 milliards de dinars sont alloués aux pensions de retraite. Les subventions pour les produits de consommation courante, comme les céréales, le lait, l’eau, le sucre, et l’huile, atteignent 657 milliards de dinars, dans l’attente de la mise en place d’un système de subvention plus ciblé.
Investissements publics pour stimuler la croissance
En parallèle des dépenses de fonctionnement, le gouvernement algérien met l’accent sur les investissements publics dans divers secteurs tels que les infrastructures, le logement, la santé, l’agriculture, et l’éducation. Les crédits de paiement pour ces secteurs dépassent 2700 milliards de dinars. Cette stratégie vise à stimuler la croissance tout en garantissant le maintien des services publics. Présenté à la commission des finances de l’Assemblée nationale, ce budget se veut également une réponse à la réduction du déficit public, projeté à 5186,5 milliards de dinars en 2026, contre 9221,5 milliards en 2025.
La planification salariale pour 2026 illustre ainsi une approche budgétaire équilibrée, combinant soutien social et gestion efficace des finances publiques.