Lors de sa rencontre au Palais d’El Mouradia avec des journalistes libanais, le président algérien Abdelmadjid Tebboune a discuté des relations complexes entre l’Algérie et la France. Bien qu’il n’éprouve aucune animosité personnelle envers Emmanuel Macron, Tebboune identifie une minorité politique en France comme frein majeur au rapprochement. Selon lui, ces tensions sont exacerbées par les blessures du passé colonial et les sujets sensibles liés à l’immigration.
L’Algérie, pilier énergétique sûr pour l’Europe
Tebboune a également réitéré l’importance de l’Algérie en tant que partenaire énergétique pour l’Europe, malgré les tensions diplomatiques. Le président a salué les liens économiques solides avec divers pays européens, notamment l’Italie, soulignant ainsi l’indépendance diplomatique algérienne, caractérisée par une coopération sans soumission aux relations conflictuelles avec Paris.
Soutien de l’Algérie à la reconstruction libanaise
L’engagement de l’Algérie envers le Liban a aussi occupé une place centrale dans les discussions de Tebboune. Il a assuré que l’Algérie jouerait un rôle crucial dans la reconstruction du Liban, avec un soutien financier d’environ 200 millions de dollars. Un comité d’ingénieurs algériens suivra de près la mise en œuvre de ce plan d’aide, montrant ainsi la volonté de l’Algérie de renforcer ses partenariats au-delà des questions mémorielles.