Dans le but de dynamiser le développement de secteurs clés, l’Algérie se tourne vers la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (AIIB). Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une politique de diversification économique qui valorise les ressources naturelles algériennes. Le ministre d’État en charge des Hydrocarbures et des Mines, Mohamed Arkab, a rencontré à Alger une délégation menée par le président de l’AIIB, Jin Liqun. Cette rencontre, qui s’est tenue au siège du ministère, a permis de discuter des opportunités d’investissement importantes selon les priorités nationales, comme l’a indiqué un communiqué sur la page Facebook officielle de Mohamed Arkab. L’Algérie renforce sa coopération avec l’AIIB pour diversifier son économie et développer les infrastructures stratégiques.
Secteurs prioritaires et initiatives structurantes
Durant cette réunion, plusieurs thématiques ont été abordées, notamment les hydrocarbures, les mines, le dessalement de l’eau de mer, et les infrastructures industrielles. Mohamed Arkab a présenté les axes principaux de développement du secteur, mettant en avant les réformes récentes en matière juridique et réglementaire destinées à attirer davantage d’investissements. Parmi les projets structurants discutés figurent la mine de fer de Gara Djebilet, un complexe de phosphate intégré, des projets d’extraction de zinc et de plomb, ainsi que plusieurs installations de dessalement. L’objectif est d’accroître la valeur ajoutée nationale tout en diminuant l’empreinte carbone grâce à des technologies propres.
Un partenariat historique et des perspectives prometteuses pour l’Algérie
Le président de l’AIIB a rappelé que l’Algérie compte parmi les membres fondateurs de la banque depuis son adhésion en 2015. Il a souligné l’importance du dialogue actuel et la vision claire de l’Algérie en matière de développement industriel et énergétique. Basée à Pékin, l’AIIB compte actuellement 105 membres et participe à des projets dans des domaines tels que l’énergie, le transport, la connectivité régionale, et les énergies renouvelables. L’intérêt affiché par l’AIIB pour l’Algérie pourrait renforcer la coopération notamment dans les secteurs nécessitant des investissements conséquents, ce qui représenterait un levier significatif pour les projets de développement en cours et futurs.