Du 24 au 27 janvier, le ministre de la Justice, M Ikta Abdoulaye Mohamed effectue une mission en République Populaire et Démocratique d’Algérie. Ce déplacement du ministre de la Justice en Algérie, s’inscrit dans le cadre de la prospection des nouvelles voies d’élargissement de la coopération entre le Niger et l’Algérie, notamment en matière judiciaire. Voici les détails.
Accompagné de certains collaborateurs et en présence de l’ambassadeur du Niger à Alger, le ministre Ikta Abdoulaye Mohamed a eu, le mercredi dernier, une session de travail avec son homologue le garde des Sceaux algérien, M Abderachid TEBI. A l’issue de cette réunion, le Niger et l’Algérie à travers leurs deux ministres ont signé trois (3) conventions dans le domaine judiciaire. Il s’agit de la convention judiciaire en matière d’extradition ; la convention judiciaire en matière pénale et la convention judiciaire en matière civile et commerciale. La signature desdites conventions par ces deux pays partageant une longue frontière et une histoire communes constitue à n’en point douter un pas important, le point de départ d’une nouvelle coopération jufdiciaire fructueuse et mutuellement avantageuse.
En effet, le Niger et l’Algérie partagent aussi des défis communs comme le terrorisme et le crime organisé, les trafics d’armes, de drogues et même le trafic d’êtres humains ou traite des personnes, le long de leur frontière. Ces conventions, qui viennent renforcer le dispositif existant de 1984, seront un outil efficace de lutte contre ces fléaux car, elles permettront aux deux pays de coopérer de manière plus étroite et plus adaptées face à ces nouvelles formes de criminalité.