Après le méa culpa du président de la fédération algérienne de football, Djahid Zefizef, à propos de sa poignée de main avec Samuel Eto’o, c’est au tour de son homologue camerounais d’évoquer les relations qu’entretiennent les deux instances de leurs pays respectifs. A Dakar ce mardi pour les besoins de la prochaine coupe du monde au Qatar, l’ancien attaquant des lions indomptables n’a pas pu éviter la question soulevée par nos confrères en rapport avec l’incident du 29 mars dernier opposant l’Algérie au Cameroun à Blida.
Désigné ambassadeur de Qatar 2022, Samuel Eto’o est actuellement en déplacement au Sénégal dans le but de faire la promotion de cette compétition phare. Faisant face à la presse, il est revenu sur l’épisode qui lie les deux pays et qui a suscité beaucoup de réactions.
« S’agissant de la relation entre la Fédération algérienne de football et celle du Cameroun, pour ma part, président de la Fédération du Cameroun, il n’y a aucun problème. Vous savez, quelqu’un a dit que j’ai apporté mon soutien pour que la CAN 2021 se joue au Cameroun. Je ne l’ai pas fait seul. Le premier pays qui s’est levé et qui m’a apporté son soutien c’était l’Algérie. Le président de la Fédération algérienne, il s’est levé et il était à côté de moi », a- t-il acclamé.
Par rapport aux piques que se lançaient les deux pays sur les réseaux sociaux, l’ancien Lion Indomptable a calmé le jeu. « Évidemment, le football connaît beaucoup d’émotions et ces émotions ont pris une autre ampleur. Je déplore tout ça. Mais je n’irai jamais contre le peuple algérien parce que c’est un peuple fier comme le peuple camerounais. Et ce peuple nous a tellement servi de grands joueurs », lance l’ancien numéro 9 du Barça.