L’usine automobile de Batna, située dans l’est de l’Algérie, autrefois arrêtée dans le cadre d’une enquête judiciaire sur la corruption, est sur le point de reprendre vie. L’annonce a été faite par le ministre de l’Industrie, qui a précisé que des démarches étaient en cours pour relancer la production.
Une nouvelle ère pour l’usine de Batna
Confiée à la société Fondal, une filiale du groupe SNS, l’usine de Batna faisait partie des actifs saisis par l’État. Après plusieurs années d’incertitude quant à son avenir, l’usine se prépare maintenant à rouvrir sous une nouvelle marque automobile. Bien que le partenaire industriel n’ait pas été révélé, cette initiative s’inscrit dans la politique de développement industriel de l’Algérie, qui vise à renforcer la production locale de véhicules.
Des exigences serrées pour les partenaires internationaux
Le ministre a souligné que pour relancer l’usine, une marque automobile bien connue a été sollicitée, mais sans indiquer précisément l’entreprise en question. Les stratèges du secteur espèrent, par cette exigence, éviter les erreurs antérieures et encourager un développement industriel plus solide et autonome. En effet, les entreprises étrangères doivent maintenant démontrer qu’elles peuvent intégrer les sous-traitants locaux avant de démarrer la production.
Jetour : Un partenaire potentiel d’avenir
Pendant le Forum d’affaires algéro-chinois, plusieurs accords ont été signés, y compris un partenariat avec l’entreprise chinoise Jetour pour la construction d’une usine à Batna. Ce projet prévoit la fabrication de 270,000 voitures par an et la création de mille emplois, renforçant ainsi la position de l’Algérie en tant que pôle industriel dans le secteur automobile. Même si le ministre n’a pas explicitement nommé ce projet, il semble probable que Jetour puisse être impliqué dans la relance de l’ancienne usine KIA.
La réouverture de l’usine de Batna pourrait symboliser un tournant significatif pour l’industrie automobile en Algérie, avec des bénéfices attendus pour l’emploi local et l’économie du pays.