Ahmed Attaf, ministre d’État en charge des Affaires étrangères de l’Algérie, a pris la parole lors d’une conférence pour dissiper les doutes concernant la supposée plainte du Mali à la Cour internationale de Justice (CIJ) contre Alger. Selon ses déclarations, aucune communication officielle n’a été reçue en rapport avec la violation de l’espace aérien par un drone malien. Le pays a pris l’initiative de contacter directement la CIJ pour vérifier les faits, et la Cour a confirmé qu’aucune plainte n’avait été déposée par le Mali contre le pays de Tebboune.
Accusations maliennes et réponse Algérienne
Les autorités maliennes avaient précédemment annoncé le dépôt d’une plainte accusant l’Algérie d’avoir délibérément détruit un drone malien fin mars. Ahmed Attaf a opposé un démenti formel, soulignant l’absence de notification par la CIJ, un passage obligé dans de telles affaires internationales. Les autorités algériennes ont qualifié d’infondées les accusations du Mali, fournissant des données radar pour prouver la violation répétée de l’espace aérien algérien par le drone.
Une stratégie de détournement des difficultés internes du Mali ?
Alger perçoit ces accusations comme un stratagème de la junte malienne pour distraire l’opinion des enjeux internes auxquels elle fait face. Déjà critiquée pour l’utiliser comme un bouc émissaire de ses échecs domestiques, le pays de Tebboune rejette toutes les accusations, réitérant qu’aucune procédure judiciaire n’a été engagée officiellement par le Mali. Ahmed Attaf insiste sur la clarté des preuves techniques fournies par son pays.