Le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution concernant le Sahara occidental, prolongeant ainsi le mandat de la Minurso et introduisant pour la première fois le plan d’autonomie sous souveraineté marocaine. L’Algérie a choisi de ne pas participer au vote, tandis que la Russie, la Chine et le Pakistan se sont abstenus. Les États-Unis, responsables de la rédaction du texte, ont maintenu cette référence malgré l’opposition de l’Algérie, qui souhaitait une révision pour mieux refléter la doctrine onusienne.
Explications de l’Algérie sur son absence lors du vote
Amar Bendjama, représentant permanent de l’Algérie à l’ONU, a expliqué que l’absence de son pays visait à montrer sa prise de distance par rapport à une résolution ne respectant pas correctement les principes de décolonisation des Nations unies. Il a insisté sur le fait que le peuple sahraoui a été écarté du processus, une situation qu’il juge inacceptable.
Critiques sur le contenu final de la résolution
Bendjama a critiqué le texte final pour son manque de prise en compte des propositions du Front Polisario, soulignant les déséquilibres qui en résultent entre les parties impliquées dans le conflit. Il a contesté la portée juridique du document, estimant que son application poserait un risque pour la stabilité de l’ordre international. Ainsi, en l’absence de conditions favorables à un véritable succès du processus de paix, il a qualifié cette situation d’« occasion ratée ».