Ce lundi, l’Algérie a finalisé l’attribution de cinq permis d’exploration d’hydrocarbures à des entreprises étrangères. Cette étape suit le lancement de l’appel d’offres Algeria Bid Round 2024, actif depuis la mise en place de la loi sur les hydrocarbures de 2019. La signature des contrats a eu lieu en présence de responsables liés au ministère de l’Énergie au siège de Sonatrach à Alger.
Détails des contrats d’exploration
Cinq blocs sur six disponibles ont été attribués, représentant un investissement minimum de 606 millions de dollars spécifiquement pour l’exploration sur une période de 30 ans. Les emplacements concernés incluent :
- Guern El Guessa II : contrat de participation avec Sinopec (Chine).
- Zerafa 2 : contrat de partage de production avec ZPEC.
- Ahara : contrat de partage de production avec QatarEnergy et TotalEnergies EP Algérie.
- Reggane : contrat de partage de production avec PTTEP Algeria et Eni Algeria.
- Toual : contrat de participation avec Zangas et Filada.
Un climat d’investissement attractif
Ce programme témoigne de la confiance générée par le cadre juridique moderne de l’Algérie, offrant de meilleures opportunités dans l’exploration des hydrocarbures. Des travaux, tels que le traitement de données sismiques et le forage de 32 puits, sont prévus pour évaluer des ressources s’élevant à 400 milliards de mètres cubes de gaz.
L’objectif d’un futur énergétique durable
Selon les autorités, ces investissements soutiennent la stratégie du pays visant à maintenir sa réputation en tant que destination prometteuse pour l’industrie des hydrocarbures, tout en encourageant l’exploitation durable pour renforcer l’économie nationale.