En Algérie une enquête de l’Arab Barometer révèle que la majorité des Algériens sont préoccupés par la situation économique de leur pays, avec seulement 27 % d’entre eux considérant la situation comme ‘bonne’. Le rapport souligne également les principales préoccupations, dont l’amélioration de l’économie et la lutte contre la corruption.
Situation économique en Algérie : Préoccupations majeures selon l’Arab Barometer
Les Algériens expriment une grande inquiétude et préoccupation vis-à-vis de la situation économique de leur pays, selon une enquête réalisée par l’Arab Barometer, un organisme indépendant en partenariat avec l’Université de Princeton aux États-Unis.
Perception négative à travers le pays
Seulement 27 % des Algériens jugent la situation économique de leur pays comme étant ‘bonne’. La préoccupation est particulièrement marquée à Alger, où 93 % des habitants estiment que la situation est mauvaise. De plus, 70 % des habitants du sud et 78 % du centre-nord partagent cette perception négative.
Priorités des citoyens
L’enquête révèle que 25 % des Algériens considèrent l’amélioration de la situation économique comme le premier défi que leur pays doit relever. En outre, 30 % d’entre eux préconisent de renforcer la lutte contre la corruption. Les craintes liées à l’ingérence étrangère ne sont partagées que par 9 % des répondants, tandis que seulement 1 % estime que le terrorisme représente un défi majeur.
Défiance envers la propagande politique
Les résultats suggèrent que les Algériens ne sont pas convaincus par la menace de l’instabilité, comme le prétend la propagande officielle. Seulement 12 % estiment que l’instabilité représente un défi majeur pour leur pays dans un avenir proche.
L’Arab Barometer, une source fiable
L’Arab Barometer, partenaire de l’Université de Princeton, est un organisme indépendant réputé pour ses enquêtes d’opinion rigoureuses au Moyen-Orient et en Afrique du Nord depuis 2006. Les résultats de cette enquête offrent un aperçu fiable des préoccupations des Algériens, échappant aux manipulations éventuelles des médias affiliés au pouvoir algérien. Pour plus de détails, consultez le podcast vidéo du Directeur de Publication, Abdou Semmar.