En Algérie, pays d’Abdelmadjid Tebboune, une affaire de détournement a fait irruption et implique des fonctionnaires. Nous vous donnons les détails dans la suite de cette édition du mercredi 21 décembre 2022. Lisez !
En effet, ce serait une somme de 260 milliards de dinars algériens qui aurait été sorti illégalement vers l’étranger dans des contrats d’importation fictifs avec la complicité d’employés et responsables de banques. Cette affaire implique donc trente-trois (33) personnes accusées puis condamnées par le tribunal d’Oran en Algérie pour les faits susmentionnés couteux en milliards de dinars. Parmi les individus accusés se trouvaient des directeurs de banques et des directeurs adjoints. Aussi, on peut noter qu’il y avait des gérants d’entreprises d’importation fantômes. C’est ce que rapporte le quotidien arabophone Echorouk.
Pour plus de détails, les méfaits de ce réseau se sont étalés sur une période de six ans. Les faits jugés dans une séance qui a duré toute une journée remontent à la période incluse entre 2009 et 2014. Le juge a prononcé le verdict en milieu de soirée d’hier mardi. Ainsi, tous ont été reconnus coupables, excepté un employé de banque qui a eu l’acquittement.
D’un autre côté, deux femmes responsables dans une banque étrangère ont eu deux ans de prison ferme. D’autres membres du réseau ont eu entre 5 et 10 ans d’emprisonnement ferme. Il est à noter que celui qui a eu la peine la plus lourde se trouve être le directeur d’Arabic Banking Corporation (ABC Algérie) à Oran.
Toute une magouille
En effet, la justice a émis deux mandats d’arrêt internationaux contre un duo d’accusés en fuite. L’un des deux était l’élément emblématique du réseau. Ce dernier était derrière toutes les opérations de domiciliation bancaire des sociétés écrans citées dans le cadre de cette affaire. Il les a toutes créées, selon la partie qui a instruit le dossier, avec des noms d’emprunt. En contrepartie, il obtenait quelques sommes en devise. Parfois même, l’intéressé obtenait en récompense qu’un plat de poissons dans un restaurant. À l’explosion de l’affaire, il a rejoint l’étranger avec des milliards en poche.
Pour finir, la première société fictive créée dans ce sens appartenait dans les papiers à un homme qui s’est, par la suite, révélé n’être qu’un simple employé d’une poissonnerie oranaise. Il répond aux initiales M.M. en interrogatoire, notre M.M a affirmé qu’à sa rencontre avec un certain I.C, ce dernier lui a proposé la création d’une entreprise d’importation en son nom. A noter qu’il était convenu d’obtenir une somme déterminée en devise à chaque opération.