L’Algérie lance un plan d’aides massif de 200 milliards de dinars pour 2025. Promesse sociale ou poudre aux yeux ? Découvrez les chiffres chocs, les zones d’ombre… et les vrais gagnants.
Une annonce historique… ou une opération de communication ?
C’est la somme astronomique annoncée par l’État algérien pour soutenir ses citoyens en 2025. Une enveloppe record qui fait parler d’elle. Mais derrière ce chiffre vertigineux, que cache réellement ce plan d’aides ? Qui en bénéficiera ? Et surtout, est-ce que cela changera vraiment la vie des plus vulnérables ?
1,4 million de bénéficiaires, mais combien de laissés-pour-compte ?
Le gouvernement promet que plus de 1,4 million de citoyens recevront une allocation forfaitaire de solidarité. Une aide bienvenue pour les foyers en difficulté. Mais une question brûle les lèvres :
Pourquoi ce chiffre ne progresse-t-il pas malgré l’augmentation constante du coût de la vie ?
Et pendant que certains reçoivent, des milliers d’autres attendent encore d’être inscrits sur les listes d’aide sociale, faute de dossiers à jour ou de critères trop stricts. Une fracture sociale qui se creuse.
Un réseau élargi… mais suffisant ?
Le gouvernement vante la création de 341 cellules de solidarité d’ici fin 2025. Objectif : mieux orienter les bénéficiaires et renforcer la proximité. Mais avec seulement 120 emplois directs créés, peut-on vraiment parler de développement inclusif ? Et pourquoi autant de zones rurales restent encore sans accès aux services sociaux de base ?
Algérie : Des projets ambitieux… ou trop beaux pour être vrais ?
Le programme prévoit :
340 projets structurants
892 ateliers à haute intensité de main-d’œuvre
8.833 emplois temporaires pour des personnes sans qualification
Mais que se passera-t-il après un an pour ces travailleurs temporaires ?
Seront-ils livrés à eux-mêmes ?
Les précédents projets similaires ont souvent été critiqués pour leur efficacité limitée et leur gestion opaque.
Formation, cybersécurité, gouvernance : des promesses en série
La ministre Soraya Mouloudji insiste sur :
La formation continue des agents de l’ADS
La cybersécurité du réseau social
Le dialogue social avec les partenaires
Et la numérisation du système
Des intentions louables, mais encore floues dans leur mise en œuvre. Où sont les délais ? Où sont les bilans ? Où est la transparence ? Avec cette enveloppe de 200 milliards de dinars, le gouvernement algérien affiche sa volonté de soutenir les plus fragiles. Mais beaucoup dénoncent un manque de clarté, de suivi et d’impact réel sur le terrain.