Dans quelques jours, la communauté musulmane fêtera l’Aïd El Kebir ou fête du mouton. A cet effet, les algériens ont commencé les préparatifs pour aborder de la meilleure des manières cette fête sacrée de la religion musulmane.
Alors que la fête approche à grand pas, des signaux montre une hausse vertigineuse du prix du mouton. En cette période où les algériens doivent se serrer la ceinture, les prix actuels des ovins ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Comment expliquer cette inflation ? Dans un récent communiqué, la fédération nationale des éleveurs d’ovins a situé les responsabilités.
Selon la fédération, les revendeurs sont les principaux responsables de la hausse des prix du mouton. Ces revendeurs seraient dans une posture de recherche de bénéfices ce qui les amènent à augmenter les prix au détriment du portefeuille du client. A Alger, selon un constat réalisé sur le terrain, il faut au minimum déboursé la somme de 50.000 dinars afin de pouvoir se procurer un mouton de taille moyenne.
50000 dinars c’est le minimum car ce montant peut très vite grimpé à 110000 dinars. Face à cette situation, de nombreux citoyens préfèrent temporiser et attendent généralement le dernier jour précédent la fête pour se procurer un mouton. Les commerçants de leur côté, rejettent toutes responsabilités et estiment que la hausse du prix du mouton est consécutive à l’inflation générale qui touche tous les produits de consommation.