À l’approche de l’Aïd el-Fitr 2025, les prix des fruits, légumes et viandes s’envolent en Algérie. Quelles sont les raisons de cette flambée et les solutions envisagées ?
Aïd el-Fitr 2025 : Un choc pour les ménages algériens
À quelques jours de l’Aïd el-Fitr 2025, les Algériens font face à une flambée spectaculaire des prix des produits alimentaires. Fruits, légumes, viandes… tout devient hors de prix, mettant à rude épreuve les budgets déjà fragilisés par l’inflation. Alors que les familles préparent les festivités, la hausse vertigineuse des prix plonge de nombreux consommateurs dans l’angoisse. Mais jusqu’où cela va-t-il aller ?
Des prix qui s’envolent : jusqu’à 900 DA/kg pour certaines pommes !
Les étals des marchés affichent des tarifs qui donnent le vertige :
- Pommes locales : entre 512 et 900 DA/kg !
- Haricots verts : 446 DA/kg
- Poivrons : entre 180 et 200 DA/kg
- Ail sec : 751 DA/kg
- Tomates : plus de 110 DA/kg
- Viande bovine : 1762 DA/kg
- Poulet : environ 406 DA/kg
Face à ces prix exorbitants, de nombreuses familles se retrouvent contraintes de revoir leur menu de fête.
Pourquoi cette flambée des prix ?
Les experts avancent plusieurs raisons derrière cette hausse incontrôlée :
Forte demande liée au Ramadan et à l’Aïd
Rareté de certains produits due aux conditions climatiques
Spéculation et marges abusives des intermédiaires
Coût du transport et des importations
Un cocktail explosif qui menace sérieusement le pouvoir d’achat des ménages.
Le gouvernement réagit, mais est-ce suffisant ?
Face à la colère des consommateurs, les autorités ont annoncé des mesures d’urgence :
Déstockage immédiat de 10 000 tonnes de pommes de terre
20 000 tonnes supplémentaires bientôt mises sur le marché
Vente directe de bananes pour contrer les prix abusifs
Mais ces initiatives seront-elles réellement efficaces ? De nombreux citoyens dénoncent une réaction tardive et insuffisante face à une crise qui frappe durement les classes populaires. Avec Aïd el-Fitr 2025 qui approche à grands pas, l’inquiétude grandit. Les consommateurs espèrent une stabilisation rapide des prix, mais rien ne garantit que la tendance s’inversera.