À l’approche de l’Aïd al-Adha, l’État algérien lance un programme d’importation de moutons avec des inscriptions ouvertes dans toutes les communes, afin de permettre aux familles modestes d’acheter à prix encadré.
Des inscriptions ouvertes pour un Aïd al-Adha plus accessible
Dans une démarche inédite, les communes d’Algérie ont été invitées à enregistrer les citoyens désireux d’acquérir des moutons importés à un tarif plafonné à 40 000 dinars. Cette initiative, décidée par le président de la République et validée en Conseil des ministres, vise à rendre le sacrifice rituel accessible à un plus grand nombre de foyers, en particulier les plus vulnérables. À travers les bureaux agricoles municipaux, les inscriptions sont lancées sur l’ensemble du territoire pour organiser une distribution équitable des bêtes, en toute transparence.

Une opération nationale pour stabiliser les prix du marché
Des milliers de moutons en provenance de Roumanie ont déjà été débarqués dans les ports d’Alger, transportés par les navires APUS et JERSEY, dans le cadre d’une vaste opération orchestrée par le groupe public Agrolog. D’autres cargaisons, venues notamment d’Espagne, sont attendues dans les ports de Skikda, Annaba, Oran et Jijel. Cette arrivée massive d’ovins commence déjà à influencer les marchés locaux, comme celui de Djelfa, où les prix ont chuté de manière significative. Si les éleveurs redoutent une concurrence directe, les autorités insistent sur le caractère ponctuel de l’opération, pensée avant tout pour soulager les familles en cette période de forte demande.