À l’approche de l’Aïd al-Adha 2025, les Algériens en France font face à une envolée historique des prix des moutons, bouleversant les traditions. Découvrez comment la communauté réagit !
La flambée des prix : un rituel en péril
À quelques semaines de l’Aïd al-Adha 2025, la colère gronde. En France, le prix d’un mouton destiné au sacrifice explose, atteignant jusqu’à 700 euros selon les régions ! Un chiffre déconcertant, comparé aux 200 à 280 euros pratiqués il y a encore peu, selon plusieurs bouchers interrogés. La situation est telle que de nombreuses familles algériennes n’auront d’autre choix que de renoncer au rituel cette année. Face à une inflation galopante et une crise économique persistante, le symbole du partage et du sacrifice semble s’éloigner pour beaucoup.
Aïd al-Adha 2025 : Sacrifier en France ou envoyer en Algérie ?
Dans ce contexte tendu, une alternative prend de l’ampleur : transférer l’argent en Algérie. Acheter un mouton sur place coûte bien moins cher, tout en permettant d’accomplir l’acte sacré du sacrifice et de soutenir les familles dans le besoin. Un citoyen de Lyon confie : « Cette année, je préfère envoyer 250 euros en Algérie plutôt que d’en dépenser 700 ici ! »
À noter : en France, des restrictions strictes s’appliquent. Transport, livraison, vente ou don d’animaux hors circuits agréés sont interdits, renforçant la difficulté pour les particuliers souhaitant respecter le rituel sur le sol français.
Le prix de la tradition : jusqu’à quand tiendrons-nous ?
Avec un kilo de viande atteignant 22 euros en boucherie (contre 16 euros il y a quelques années), la question devient brûlante : Combien de temps la communauté pourra-t-elle encore supporter ce poids financier ? Les traditions résisteront-elles à l’épreuve du portefeuille ? L’émotion est palpable, la frustration aussi.