La justice française a condamné sept personnes accusées d’attentats racistes à Lyon à des peines de prison pouvant aller jusqu’à deux ans. Lors de la CAN de football en 2019.
Selon la justice française, cinq des accusés ont été condamnés à quatre ans de prison. Deux d’entre eux sont suspendus. Un autre a été emprisonné pendant un an, dont six mois avec sursis, et le septième un an avec sursis. Les prévenus ont entre 22 et 34 ans, les sept hommes sont suspectés. Ils ont participé aux attentats du 19 juillet 2019 au soir, dans le centre de Lyon, après la victoire de l’Algérie en finale de la Coupe d’Afrique des nations.
Ils ont également été identifiés dans un groupe d’une trentaine de personnes. Le mouvement d’extrême droite les a incités à s’en prendre aux supporters algériens. Beaucoup d’entre eux étaient armés de barres de fer et de battes de baseball. Les accusés ont également affirmé pour la plupart qu’ils ne faisaient partie d’«aucun groupe» et ont nié que les violences aient eu lieu.
Jean-François Barry, avocat d’un des prévenus, a également répondu : « C’est une décision assez juste dans son analyse. Mais il est trop tôt pour dire si nous ferons appel. En effet, la soirée du 19 juillet 2019 s’est transformée en cauchemar pour certains supporters algériens. Qui a fêté le sacre des Verts en Coupe d’Afrique des Nations.
Dans le Vieux-Lyon, des individus ont été attaqués, certains appartenant ou proches de groupes d’extrême droite. Ils pillent et déchaînent leur haine contre Alger. Après délibéré dans le procès pour violences raciales, vendredi 7 juillet 2023. Le tribunal correctionnel de Lyon a rendu son verdict. Les sept accusés ont été reconnus coupables et condamnés à plusieurs peines de prison. Ainsi, deux personnes ont été condamnées à quatre ans de prison dont deux avec sursis. Des peines de prison ont été prononcées. allant de six mois à deux ans pour les cinq autres délinquants.