L’Afrique du Sud a échoué dans sa mission de mobiliser les pays africains afin qu’ils se joignent à elle dans le soutien au Front Polisario.
En effet, dans le but de créer un lobby prêt à utiliser le mécanisme africain au Sahara, l’Afrique du Sud tente d’utiliser le conflit au Sahara, en renouvelant son soutien au Front Polisario, pour influencer l’orientation du dossier de l’ONU. Hilale a déclaré que le pays nord-africain regrette que la mission permanente sud-africaine serve d’intermédiaire pour une entité illégitime non reconnue par l’ONU. Hilale a présenté plusieurs exemples dans ses lettres à l’ONU et au Conseil de sécurité de « l’implication du Polisario dans le terrorisme », comme celui d’Adnan Abul-Walid – connu sous le nom d’al-Sahrawi – un ancien membre du Front Polisario avant de devenir l’un des dirigeants de l’État islamique au Grand Sahara, qui est répertorié comme terroriste.
Il est même allé jusqu’à affirmer qu’al-Sahrawi se réfugiait dans les camps de Tindouf pour y être soigné, avant d’être tué le 15 septembre 2021. Nabil al-Andalusi, directeur du Centre maghrébin de recherche et d’études stratégiques, a confirmé que le message d’Omar Hilale porte une grave accusation contre l’Afrique du Sud, qui soutient une organisation terroriste, et a précisé que ce message ne se limite pas à ce pays, mais englobe toutes les nations et organisations qui reconnaissent le Polisario ou traitent avec lui.