Du nouveau sur le scandale Pegasus. En effet, le mardi 8 novembre 2022, les résultats préliminaires de l’enquête du parlement européens ont été dévoilé. Ces résultats sans grande surprise pointent du doigt le voisin du Maroc. Plus de précisions à travers cette édition de ce jeudi 10 novembre 2022.
Concernant l’affaire Pegasus, selon le rapport du journal le monde, « il est largement admis que les autorités marocaines visaient le premier ministre Pedro Sanchez, la ministre de la Défense Margarita Robles et le ministre de l’Intérieur Fernando Grande-Marlaska, comme dans le cas du président français et des ministres du gouvernement. » Aussi, la Même sources dévoile que « Cela a été rapporté que le gouvernement marocain pourrait potentiellement être responsable de ce ciblage, cependant cette information n’a pas été confirmée ».
Rappelons que le Maroc avait déjà été accusé d’espionner plusieurs personnalités politiques, tels que les hauts responsables de l’Etat algérien. Les autorités algériennes n’ont pour l’instant pas encore livrées les résultats de leurs enquêtes sur cette affaire Pegasus. Surement que les prochains jours le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed (Alger), nous livrera son verdicts « En application des dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale, le Parquet général près la Cour d’Alger informe l’opinion publique que le procureur de la République près le tribunal de Sidi M’hamed a ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les faits en question, diligentée par les services de police judiciaire spécialisée en matière de répression d’infractions liées à la cybercriminalité et aux technologies de l’information ». La cour d’Alger poursuit son communiqué, en notifiant que :« Si les faits, objet de cette enquête, sont avérés, ils constitueraient des infractions réprimées par la législation algérienne sous sa forme criminelle pour avoir rassemblé des renseignements, objets et documents au profit d’une puissance étrangère aux fins de nuire à la défense nationale et constitueraient également des infractions d’accès frauduleux dans un système de traitement automatisé de données et d’atteintes aux secrets des communications. »