La libération sous contrôle judiciaire du policier impliqué dans la mort tragique de Nahel, un Franco-Algérien de 17 ans, suscite l’émoi en France. Le juge d’instruction a ordonné cette mesure malgré les nombreuses demandes de remise en liberté précédemment rejetées par la cour de cassation.
Nahel a été tué le 27 juin 2023 par un policier en service à Nanterre. La victime, âgée de 17 ans, a été abattue après avoir refusé d’obtempérer. Cette tragédie a déclenché des émeutes violentes dans plusieurs villes de France, soulignant les tensions croissantes autour des violences policières. Le fonctionnaire de police, en détention provisoire depuis le 29 juin 2023, est maintenant sous contrôle judiciaire. Bien qu’il soit toujours poursuivi pour homicide volontaire, la décision du juge repose sur l’absence de risque de concertation et le fait que la détention ne semble plus nécessaire cinq mois après les faits. Malgré sa libération, le policier est soumis à des restrictions strictes. Il est interdit de porter une arme, de se rendre à Nanterre et d’entrer en contact avec les parties civiles. Ces mesures visent à assurer la sécurité publique et à éviter tout risque de pression ou de collusion. L’affaire Nahel a profondément marqué l’opinion publique, provoquant des réactions et des manifestations dans tout le pays. Les violences qui ont suivi la mort de Nahel ont soulevé des questions sur les pratiques policières et alimenté le débat sur la nécessité de réformes dans le système judiciaire.