Mohamed Lamine Belghit, poursuivi pour atteinte à l’unité nationale et discours de haine, comparaît au tribunal de Dar El Beïda. Le parquet requiert 7 ans de prison. Verdict attendu le 7 juillet.
Affaire Mohamed Lamine Belghit : Poursuites pour atteinte à l’unité nationale
Mohamed Lamine Belghit est jugé le jeudi 26 juin au tribunal de Dar El Beïda, Alger. Inculpé pour atteinte à l’unité nationale et diffusion de discours de haine, l’homme fait face à de graves accusations. Le procureur a demandé une peine sévère de 7 ans de prison ainsi qu’une amende conséquente, dont le verdict sera connu dans environ deux semaines.
Controverses autour des déclarations
Arrêté le 3 mai après des propos polémiques, Mohamed Belghit avait prononcé des paroles controversées sur la chaîne Sky News Arabia. Il avait notamment affirmé que l’amazighité était un projet franco-sioniste, et comparé certains Algériens de l’étranger aux « harkis ». Suite à ces déclarations, l’Algérie a vivement réagi, accusant les Émirats arabes unis de comploter contre l’intégrité nationale.
Déroulement et réquisitoire du procès
Le parquet de la République au tribunal de Dar El Beïda avait retenu plusieurs chefs d’inculpation contre Belghit, incluant la diffusion de discours discriminatoires. Le 21 mai, une demande de libération a été rejetée par la Cour d’Alger. Le procès a finalement eu lieu le 26 juin, avec une demande de peine lourde : 7 ans de prison et une amende de 700.000 dinars. Le jugement est attendu pour le 7 juillet.