Le sélectionneur actuel de l’équipe féminine du Maroc, Jorge Vilda, a été officiellement convoqué par la justice espagnole pour témoigner dans le cadre du procès de Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football (RFEF). Cette affaire, très médiatisée, concerne un baiser non consenti donné à la joueuse Jenni Hermoso lors de la Coupe du Monde féminine 2023.
Jorge Vilda, qui était à l’époque sélectionneur de l’équipe féminine espagnole, est accusé d’avoir joué un rôle clé dans les pressions exercées sur Hermoso pour qu’elle minimise l’incident. Selon le parquet, Vilda faisait partie du cercle proche de Rubiales, collaborant aux tentatives visant à influencer la joueuse afin qu’elle déclare publiquement que le baiser était consenti.
L’enquête révèle que la RFEF et ses dirigeants, dont Rubiales, auraient multiplié les pressions sur Hermoso, notamment par l’intermédiaire d’Albert Luque et Rubén Rivera, pour obtenir une version favorable de l’incident. Vilda, en tant qu’entraîneur principal à l’époque, aurait participé à ces discussions, ce qui le place aujourd’hui dans une position délicate. Si Rubiales risque jusqu’à deux ans et demi de prison, cette affaire pourrait également porter atteinte à la réputation de Jorge Vilda, désormais sélectionneur au Maroc.
La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) pourrait être contrainte de réagir si des preuves accablantes venaient à émerger contre lui. Ce scandale, qui a déjà ébranlé le football espagnol, prend une tournure internationale en impliquant des personnalités toujours influentes dans le monde du football féminin, dont Jorge Vilda.