La justice française relance l’enquête sur le meurtre non élucidé de Hocine Batouche, 9 ans, tué à Alès en 1999. Un nouvel appel à témoins est lancé en mai 2025.
Le meurtre non résolu du petit Hocine Batouche refait surface 26 ans plus tard
Vingt-six ans après les faits, la justice française rouvre le dossier du meurtre de Hocine Batouche, un garçon algérien de 9 ans, retrouvé mort en 1999 à Alès, dans le Gard. L’enfant avait quitté son domicile le 10 juillet pour acheter de la confiture à l’abricot, mais n’était jamais rentré chez lui. Son corps avait été découvert un mois plus tard à proximité d’un crassier, partiellement vêtu et présentant des blessures à la tête.
Arrivée d’Algérie quelques mois auparavant, la famille Batouche vivait alors une période d’adaptation difficile. Malgré des recherches intensives et l’ouverture d’une enquête criminelle, aucun suspect n’a été identifié et plusieurs zones d’ombre subsistent, notamment sur le trajet suivi par l’enfant et les circonstances exactes de son enlèvement.

Un appel à témoins et une volonté judiciaire de faire la lumière
En mai 2025, le procureur d’Alès, Abdelkrim Grini, a annoncé un nouvel appel à témoins, espérant que le temps écoulé permettra à certains témoins, jusqu’ici silencieux, de se manifester. Il souligne que la ville d’Alès était densément peuplée le jour de la disparition, ce qui laisse penser que des informations cruciales pourraient encore émerger.
La justice appelle les citoyens à contribuer via un numéro vert (0800 358 335) ou par courriel ([email protected]). En ranimant cette affaire, les autorités judiciaires entendent rendre justice à la mémoire d’Hocine et apporter, si possible, des réponses à sa famille toujours meurtrie par ce drame.