Un an après son départ des Fennecs, le mystère persiste autour de la résiliation du contrat de Djamel Belmadi. La FAF reste silencieuse, laissant place aux spéculations et à un possible recours à la FIFA.
Un an de silence : où en est la FAF ?
Depuis l’élimination précoce des Fennecs à la CAN 2023, la Fédération algérienne de football (FAF) n’a toujours pas éclairci les modalités entourant le départ de Djamel Belmadi. Protégé par un contrat sans objectifs définis, l’ex-sélectionneur aurait réclamé une rupture unilatérale de la part de la FAF pour valider son départ.
Cependant, cette condition ne semble pas avoir été respectée, ce qui pourrait ouvrir la voie à une intervention de la FIFA pour régler ce litige. Mohamed Bouzenad, secrétaire général de la FAF, a récemment esquivé les questions sur ce sujet en évoquant le décès du père de Belmadi :
« Monsieur Belmadi vient d’enterrer son père. Il est préférable de ne pas aborder ce sujet. »
Cette déclaration, bien que respectueuse, n’apporte aucune réponse quant à un éventuel règlement du différend.
Un différend aux multiples zones d’ombre
Djamel Belmadi, figure emblématique du football algérien, reste dans l’attente d’une clarification. Le silence de la FAF alimente les spéculations sur les responsabilités de chaque partie et sur une potentielle demande de compensation financière par l’ex-sélectionneur. Si la page Belmadi semble tournée pour les Fennecs, le flou juridique persistant pourrait ternir davantage l’image de la Fédération.
Pour l’heure, l’issue de ce litige reste incertaine, et les regards se tournent vers une possible intervention de la FIFA. Le dossier Djamel Belmadi continue de diviser un an après son départ. Alors que la FAF reste silencieuse, les interrogations sur la résiliation de son contrat et l’éventualité d’une intervention de la FIFA persistent, laissant planer une ombre sur ce chapitre du football algérien.